Les méningiomes et le coronavirus Covid 19 donnent lieu à beaucoup de questions.
Que ces méningiomes soient dus à l’Androcur, le Lutéran ou autre.
Le 15 mars 2020, le Pr Johan Pallud, neurochirurgien à Paris, hôpital Sainte-Anne a donné ces informations :
✅ Enfin, il convient de respecter les règles sanitaires émises par les autorités pour réduire la transmission du virus. Il convient à ce titre de rester confiner à son domicile le plus possible.
L’ARTC (Association pour la Recherche sur les tumeurs cérébrales) a mis un nouvel article sur son site, pour parler de la conduite à tenir actuellement en cas de tumeurs cérébrales dans le cadre de la pandémie.
L’article et la vidéo sont ici
Méningiomes et Covid 19
Mise à jour le 13 novembre 2020
🛑 Le méningiome n’est pas dans la liste des pathologies à risque concernant le virus Covid-19 (tout comme au premier texte de loi). 🛑
Le diabète, les soucis cardiaques, ou respiratoires, ou encore l’obésité, par exemple, oui, car sont des causes de co-morbidité importantes en cas de forme grave de la maladie.
Liste complète (âge, antécédents, pathologies, etc.) : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042512657
« 1° Etre dans l’une des situations suivantes :
a) Etre âgé de 65 ans et plus ;
b) Avoir des antécédents (ATCD) cardio-vasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
c) Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
d) Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho-pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
e) Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
f) Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
g) Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
h) Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
– médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
– infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
– consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
– liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
i) Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
j) Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
k) Etre au troisième trimestre de la grossesse ;
l) Etre atteint d’une maladie du motoneurone, d’une myasthénie grave, de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, de paralysie cérébrale, de quadriplégie ou hémiplégie, d’une tumeur maligne primitive cérébrale, d’une maladie cérébelleuse progressive ou d’une maladie rare ».
Pathologies et contexte professionnel :https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/personnes-vulnerables-susceptibles-de-developper-des-formes-graves-de-covid-19?fbclid=IwAR1X_9b2T641OCYFX5CHBacwMcTUT5zEK6hPI7U12JKGKnT75VTuDNFJkyA
Le 16 novembre 2020, le Pr Pallud a rappelé que : pas de sur-risque d’attraper la COVID en lien avec un méningiome et pas de sur-risque de faire une forme grave non plus.