Depuis début 2019, L’ANSM alerte les professionnels de santé et les femmes sur le risque de méningiome* associé à l’utilisation d’acétate de nomégestrol (Lutényl et génériques) et d’acétate de chlormadinone (Lutéran et génériques) dès lors que leur utilisation est prolongée et à dose élevée.
En juin 2020 une vaste étude épidémiologique a permis de quantifier pour la première fois ce risque :
- une femme qui prend l’un de ces traitements pendant plus de six mois a environ 3,3 fois plus de risque de développer un méningiome* par rapport au risque de base
- le risque augmente avec la durée du traitement, et également avec la dose utilisée et l’âge de la patiente :
- sous Lutényl le risque est multiplié par 12,5 à partir de cinq ans de traitement
- sous Lutéran, il est multiplié par 7 pour 3,5 ans de traitement
Compte tenu de ces nouvelles données, des recommandations préliminaires ont été élaborées par un comité d’experts (voir ci-après).
Afin d’établir les mesures appropriées d’utilisation de ces médicaments progestatifs au regard du risque de méningiome et des besoins des femmes pour lesquelles ces traitements sont justifiés, l’ANSM organise une consultation publique le lundi 2 novembre 2020.
Vous êtes ou avez été traitée par Lutényl, Lutéran ou leurs génériques, ou que vous êtes professionnel de santé, consultez les recommandations préliminaires :
Lien vers l’ANSM : https://www.ansm.sante.fr/Dossiers/Lutenyl-Luteran/Lutenyl-Luteran-et-risque-de-meningiome/(offset)/0