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Stabilisation de la croissance et régression des méningiomes après l’arrêt de l’acétate de cyprotérone : une série de cas de 12 patients (2015)

études androcur méningiome

Stabilisation de la croissance et régression des méningiomes après l’arrêt de l’acétate de cyprotérone : une série de cas de 12 patients (2015)

AC = acétate de cyprotérone = Androcur

2015

Résumé

Contexte

La relation entre les méningiomes et les hormones sexuelles exogènes est bien connue, mais l’acétate de cyprotérone (AC), un agoniste de la progestérone, semble avoir une plus grande influence sur la croissance des tumeurs.

 

Objectif

Montrer la relation étroite entre le traitement de l’AC et la croissance du méningiome.

 

Méthodes

Depuis 2010, tous les patients adressés à notre clinique pour une suspicion de méningiome ont été interrogés spécifiquement sur la prise d’hormones sexuelles exogènes et plus précisément sur la prise d’AC. Douze patients porteurs d’un ou plusieurs méningiomes et traités par AC ont été identifiés. L’AC a été arrêtée dans tous les cas. Le volume et le diamètre des tumeurs ont été mesurés par des IRM en série et comparés à la dernière IRM avant l’arrêt de l’AC.

 

Résultats

Dix patients atteints de tumeurs multiples avaient pris le médicament pendant une période plus longue (moyenne de 20,4 ans) que les deux patients atteints d’une seule tumeur (10 ans). Deux patients atteints de tumeurs multiples ont été opérés en raison d’une diminution rapide de l’acuité visuelle au moment du diagnostic. L’arrêt de l’AC a entraîné une réduction de la tumeur chez 11 patients et un arrêt de la croissance de la tumeur chez un patient [la réduction moyenne du volume de la tumeur était d’environ 10 cm3/an ; écart (0,00 ; 76)]. Il n’y a pas eu de repousse pendant une période de suivi moyenne de 12 mois (écart : 5-35).

 

Conclusion

Pour les patients diagnostiqués avec un méningiome et traités par AC, le retrait des médicaments suivi d’une observation doit être la première ligne de traitement. Il faut faire preuve de prudence lors de l’utilisation à long terme de fortes doses d’AC, et il faut envisager des IRM cérébrales en série après plusieurs années d’AC.

 

Lien : https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00701-015-2532-3

Stabilisation de la croissance et régression des méningiomes après l’arrêt de l’acétate de cyprotérone : une série de cas de 12 patients (2015)

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