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Noubelle étude EPI-PHARE sur ANDROCUR : la PRESSE en parle

androcur

REVUE DE PRESSE sur ” Acétate de cyprotérone : évaluation de l’impact des mesures de réduction du risque de méningiomes intracrâniens”

Le quotidien du médecin 1/12/2022 : Restriction de l’Androcur : les autorités se félicitent d’une baisse du risque de méningiome

https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/sante-publique/restriction-de-landrocur-les-autorites-se-felicitent-dune-baisse-du-risque-de-meningiome

L’Androcur (acétate de cyprotérone) n’est désormais utilisé que dans un faible nombre de cas où il est particulièrement efficace et les mesures prises depuis 2018 ont permis une nette réduction du risque de méningiome. Il n’y a pas eu de report des patients vers d’autres produits à risque, s’est félicité l’Agence nationale des produits de santé (ANSM) ce 1er décembre

Le moniteur des pharmacies 2/12/2022 :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/acetate-de-cyproterone-ou-en-est-on-avec-les-meningiomes.html

Les mesures de réduction des risques de méningiome associé à l’utilisation de fortes doses d’acétate de cyprotérone (Androcur et génériques) mises en place depuis 2018 ont payé. C’est ce qui ressort du bilan établi par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et le groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare, faisant état d’un « changement profond des pratiques entre 2018 et 2021 ».

Durant cette période le nombre de personnes traitées par acétate de cyprotérone à une dose supérieure ou égale à 25 mg a chuté de 88 % chez les femmes et 69 % chez les hommes. Près de 82 % des personnes traitées en 2018 ne l’étaient plus fin 2021. Un report a été constaté pour 35 % des femmes vers d’autres hormones sexuelles, ou vers la spironolactone, diurétique à effet antiandrogène, pour 5 % des femmes et 3 % des hommes. Beaucoup de patients semblent donc avoir purement et simplement arrêté leur traitement.

En ce qui concerne le dépistage du méningiome, près de 70 % des femmes et 50 % des hommes traités par la molécule en décembre 2021 avaient réalisé une IRM cérébrale, conformément aux recommandations de l’ANSM. Les chiffres sont moins bons à l’initiation de traitement avec moins de 50 % d’IRM, examen pourtant préconisé avant toute instauration de traitement.

Au final, la forte réduction de la consommation d’acétate de cyprotérone a permis de diminuer le nombre de méningiomes intracrâniens attribuables à ce médicament. Le nombre de femmes opérées est ainsi passé de 95 en 2017 à seulement 7 en 2021, soit une chute de 93 %.

 

Le quotidien du pharmacien 2/12/2022

Androcur : une nette réduction du risque de méningiome

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/androcur-une-nette-reduction-du-risque-de-meningiome

Les mesures mises en place pour limiter le risque de méningiome sous acétate de cyprotérone (Androcur et génériques) ont été très efficaces, avec une baisse du nombre de l’utilisation de cette molécule et du nombre d’opérations pour méningiome associées à sa prise, selon une étude menée à partir des données du SNDS (Système national des données de santé)

 

TOP SANTE 2/12/2022

https://www.topsante.com/medecine/medicaments/grandes-familles-de-medicaments/restrictions-androcur-baisse-risque-meningiome-653866

En 2018, l’ANSM et l’Assurance Maladie avaient pris des mesures pour réduire le risque de méningiome liée à la prise d’acétate de cyprotérone (Androcur). Et selon une étude, elles auraient été efficaces en entraînant une forte diminution de l’utilisation d’Androcur chez les personnes exposées ainsi qu’une diminution des ablations.

Un risque de méningiome (tumeur presque toujours bénigne développée à partir des méninges) multiplié par 20 après cinq années de traitement à l’acétate de cyprotérone (Androcur). En août 2018, pour la première fois, une étude de l’Assurance Maladie quantifiait les risques liés à la prise d’Androcur chez les femmes. Même à plus court terme, après plus de six mois de traitement à forte dose (supérieure ou égale à 25mg), le risque de méningiome était multiplié par 7.

Des chiffres alarmants qui avaient poussé les instances de santé à prendre des mesures pour réduire l’utilisation du traitement et ainsi le risque de méningiome, notamment :

  • Un rappel des indications autorisées afin d’en limiter l’usage ;
  • Une recommandation du dépistage du méningiome par imagerie cérébrale avant et pendant le traitement ;
  • La mise en place d’une “attestation annuelle d’information”, seulement délivrée par le médecin prescripteur, co-signée avec le patient et indispensable pour toute délivrance du produit en pharmacie ;
  • Une information régulière des professionnels de santé et des patients.

Pour quelles pathologies et chez qui est prescrit l’Androcur ? L’acétate de cyprotérone est indiqué chez la femme dans le traitement de certaines maladies hormonales telles qu’une augmentation du système pileux ou en cas d’endométriose. Chez les hommes, le médicament peut être prescrit dans le traitement de certaines formes du cancer de la prostate et permet également de diminuer les hormones mâles (testostérone…) chez les personnes transgenres.

En 2018, l’ANSM avait maintenu la commercialisation du médicament malgré l’alerte, rappelant l’absence d’alternative pour les femmes souffrant d’hirsutisme, une pathologie pouvait avoir un impact sans précédent sur leur vie psychoaffective et sociale. Elle recommandait néanmoins de ne plus prescrire d’Androcur pour traiter les problèmes d’acné, de séborrhée ou de pilosité modérée.

Les mesures de 2018 ont-elles été efficaces ?

L’étude menée par le Groupement d’intérêt Epi-Phare sur la période 2010-2021 a révélé un profond changement de pratiques entre 2018 et 2021.

  • Une diminution du nombre de personnes traitées par acétate de cyprotérone

Fin 2021, le nombre de personnes traitées à forte dose a considérablement diminué par rapport à août 2018 avec une baisse de 88% chez la femme, de 69% chez l’homme et de 50% chez les femmes transgenres.

En décembre 2021, 7 900 personnes ont utilisé l’acétate de cyprotérone à forte dose contre 55 000 en août 2018 et 85 000 en janvier 2010. Les chercheurs ont également noté une baisse de 94% de diminution des initiations de traitement par les médecins.

  • Une diminution du nombre d’ablations chirurgicales des méningiomes

Il est établi que la taille des méningiomes associés à l’acétate de cyprotérone diminue ou se stabilise à l’arrêt diminue ou se stabilise à l’arrêt du traitement : leur ablation systématique n’est donc pas recommandée, l’intervention chirurgicale pouvant être lourde et douloureuse pour le patient.

L’étude révèle également une baisse très marquée du nombre d’opérations de méningiomes associés à l’acétate de cyprotérone : seules 7 femmes ont été opérées en 2021 contre 95 en 2017. Cette baisse est également observée alors que le dépistage par IRM a significativement progressé : plus de la moitié des personnes traitées se sont fait dépister en 2021 contre à peine 10% en 2018. “En décembre 2021, respectivement 70% des femmes et 50% des hommes sous acétate de cyprotérone avaient ainsi réalisé un dépistage de méningiome par IRM cérébrale, conformément aux recommandations de l’ANSM“, conclut l’agence du médicament.

L’ANSM et l’Assurance Maladie poursuivent néanmoins leur surveillance et estiment que l’étude d’impact devra être poursuivie, “tout comme celles consacrées à l’acétate de nomégestrol et de chlormadinone, qui sont en cours de réalisation”.

EGORA 2/12/2022

https://www.egora.fr/actus-medicales/medicaments-neurologie/78040-risque-de-meningiome-lie-a-androcur-une-chute-drastique

Les mesures prises depuis 2018 pour limiter le risque de méningiome associé à l’utilisation d’acétate de cyprotérone (Androcur et ses génériques) à fortes doses, semblent porter leurs fruits. Ainsi, selon le Groupent d’intérêt scientifique (GIS) EPI-Phare, qui a conduit une étude à partir des données du Système national des données de santé (SNDS) sur la période 2010-2021, il y a eu moins de prescriptions de ce traitement, mais aussi plus de suivi et moins de chirurgie pour méningiome.