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Projet de recherche ANDROMEDE- identification d’une prédisposition génétique à développer des méningiomes sous Androcur et médicaments apparentés

Nous vous présentons une étude menée par le Docteur ML RAFFIN-SANSON à l’hôpital Ambroise Paré, en collaboration avec l’Institut du Cerveau et de la Moelle (ICM) et différents services cliniques notamment de Neurochirurgie (Pitié-Salpêtrière, Lariboisière…), et d’Endocrinologie (Hôpitaux Ambroise Paré, Cochin, Pitié, Saint-Antoine…).

L’Assistance Publique Hôpitaux de Paris s’est porté promoteur pour cette étude qui a reçu l’accord du comité de Protection des Personnes CPP SUD-EST IV le 16/03/2021

Le projet de recherche ANDROMEDE qui vise à identifier une prédisposition génétique à développer des méningiomes sous Androcur et medicaments apparentés.

En effet, tout le monde ne développe pas un méningiome sous Androcur, et il y  a des arguments assez forts pour évoquer une prédisposition chez certaines personnes.

Les techniques actuelles permettent, à condition de recueillir un nombre suffisant de cas, d’identifier des marqueurs à partir de l’ADN (variants génétiques polymorphes) qui seraient associés à un risque plus ou moins important de développer un méningiome sous Androcur, ce qui aurait bien sûr un impact important en clinique, car même si, heureusement, les prescriptions de l’Androcur sont mieux contrôlées, le médicament reste indiqué dans certains cas et une évaluation plus précise du risque sera très utile.

Pour cela, il est nécessaire besoin de recueillir le plus grand nombre de cas possible, si possible plus de 300.

Il a donc été mis en œuvre ce projet ANDROMEDE qui a reçu la promotion de l’APHP, et l’autorisation du CPP (Comité de Protection des Personnes- Lyon Sud)

Il concerne principalement  les femmes âgées de plus de 18 ans :

  • ayant développé un ou des méningiomes sous Androcur° (Acétate de cyprotérone)
  • ou ayant pris longtemps de l’Androcur° sans développer de méningiome.

Il est souhaité aussi inclure comme témoins :

  • des femmes ayant développé un méningiome sans avoir pris d’Androcur° ni d‘acétate de chlormadinone ( Lutéran°) , ni d’acétate de nomégestrol (Lutenyl°)
  • et des femmes n’ayant pas de méningiome et n’ayant jamais pris d’Androcur° ni d‘acétate de chlormadinone ( Lutéran°) , ni d’acétate de nomégestrol (Lutenyl°).

    La procédure est simple :

    • il faut prendre connaissance de la Etude ANDROMEDE- La Pitié, et signer le consentement éclairé.
    • il suffit simplement de frotter avec un écouvillon la face interne de la joue. Cet écouvillon est replacé dans son tube, avec une pastille dessiccatrice, et est renvoyé par la Poste dans une enveloppe pré-affranchie.
    • il faut également remplir un questionnaire (qui peut se faire aussi par téléphone).

    Pour participer ou avoir des renseignements :

    • Si vous entrez dans une de ces catégories et que vous envisagez de participer,
    • vous pouvez obtenir plus de renseignements en contactant par mail : « andromede-famille.apr@aphp.fr»

    https://ichgcp.net/fr/clinical-trials-registry/NCT04372095