Ce 17 janvier 2025, l’AMAVEA a exercé son droit d’alerte auprès de la Haute Autorité de santé (HAS). Notre requête porte sur l’élaboration de recommandations de prise en charge des victimes des effets indésirables graves des progestatifs, des médicaments qui peuvent induire des méningiomes (tumeurs intracrâniennes).
Notre association AMAVEA compte plus de 1000 adhérent.e.s, gravement touché.e.s par cet effet iatrogène grave et complexe. Des milliers de femmes ont développé des méningiomes et des millions consomment ces médicaments progestatifs prouvés à risque.
Depuis 2019, nous participons aux différents travaux pilotés par l’ANSM visant à établir des recommandations d’utilisation et de suivi des progestatifs.
Notre association a également constaté la difficulté pour les victimes à être prises en charge pour ce problème de santé récent, et très mal connu du corps médical. Les fausses croyances sur les méningiomes sont nombreuses, notamment chez les gynécologues, et nuisent à une prise en charge adaptée.
Des personnes auraient besoin aussi d’une prise en charge de leur pathologique gynécologique (endométriose par exemple), sont souvent abandonnées, et dans une souffrance, morale et physique, importante.
Nous sollicitons donc aujourd’hui la HAS pour élaborer des recommandations de prise en charge des victimes des progestatifs démontrés à risque de méningiomes.
C’est d’ailleurs au titre de la qualité des soins, dont la HAS se veut la garante, que nous exerçons ce droit d’alerte.
Lettre à lire ici : lettre HAS du 15/01/2025